La saison cycliste amateur est lancée depuis déjà plus d’un mois, mais je n’ai pour l’instant épinglé qu’un seul dossard sur mon maillot. La faute à un programme familial bien chargé, mais aussi à une semaine de vacances du côté de Clermont-Ferrand pour concilier moments en famille et travail sur le vélo. Retour sur ce stage auvergnat très constructif pour ma saison 2017 à venir…
Un terrain de jeu idéal pour l’entraînement
Ayant depuis peu des attaches familiales à Clermont-Ferrand, l’occasion de joindre l’utile à l’agréable était trop belle. Je ne pouvais passer cette semaine de vacances sans mon vélo, et surtout je me devais d’en profiter pour accumuler les kilomètres et rattraper le retard accumulé cet hiver avec la naissance de ma fille… C’était donc décidé, je roulerais tous les jours !
La ville de Clermont-Ferrand est située au pied de la chaîne des Puys, dont le point culminant est le Puy-de-Dôme qui domine la ville. Je n’irais pas plus loin sur le côté touristique, afin de me concentrer sur l’aspect sportif de ce séjour. Il faut dire que ces volcans éteints depuis des années offrent à la région un relief très accidenté sans pour autant afficher des pentes trop abruptes.
Les petits cols sont légions, permettant de monter au delà de 1000 mètres régulièrement, ce qui offre des montées de 3 à 8 kilomètres bien pratiques pour réaliser des exercices spécifiques.
On y trouve aussi largement son compte en VTT avec des centaines de chemins balisés qui permettent de s’en donner à coeur-joie sur des parcours particulièrement escarpés.
Bref, vous l’aurez compris, Clermont-Ferrand est un camp de base idéal pour l’organisation de stages cyclistes à la sortie de l’hiver, le climat y étant relativement doux dès que le soleil pointe le bout de son nez…
Du travail en endurance critique en vue de la Haute Route
Vous le savez peut-être si vous suivez attentivement mon blog, l’objectif principal de ma saison 2017 est la Haute Route des Alpes. Cette cyclosportive par étapes hors du commun nécessite évidemment un entraînement solide, et cette semaine de vacances était l’occasion idéale d’habituer mon corps à l’enchaînement des efforts.
J’ai donc cumulé les sorties sur des terrains relativement vallonné, battant au passage mon record de distance à l’entraînement pour relier Lyon à Clermont-Ferrand pour un total de 188 km au compteur. J’ai ainsi pu rappeler à mes jambes que pédaler 6h30 n’est pas anodin…
Pendant cette semaine, j’ai essentiellement axé le travail sur les montées au seuil, un effort que je dois être capable de tenir le plus longtemps possible cet été en vue de monter les longs cols alpestres à un rythme rapide. J’ai pu constater qu’il me reste du travail de ce point de vue là, mais rien n’est perdu !
J’ai terminé cette semaine d’entraînement intensive par une séance difficile de travail de la PMA, c’est-à-dire le rythme maximum que l’on peut tenir sur 5 minutes. J’ai pris un vrai plaisir à réaliser ces efforts violents dans un col, ce qui est évidemment impossible à faire dans le Nord où je réside car aucune montée ne dépasse les 4 minutes d’effort…
Je reviens donc avec 525 km en plus au compteur, une énorme motivation et la sensation d’avoir passé un palier. Il ne reste plus qu’à vérifier tout cela en course… dès demain !