Quand on habite dans le Nord est qu’on est un vrai compétiteur, il faut bien avouer que l’entraînement hivernal est parfois décourageant. Alors qu’il faut commencer à accumuler les heures de selles dès le mois de décembre, la météo prend un malin plaisir à devenir plus difficile chaque jour. Pluie, vent, froid sont au programme de beaucoup de sorties … Mais heureusement, les fabricants de textiles pour cyclistes ont fait de gros progrès ces dernières années. Et la marque italienne Santini fait partie du peloton de tête !
Un cuissard long pour les conditions difficiles
Rouler en Santini, c’est quand même la classe. Une bonne partie de la gamme de vêtements pour cycliste est encore fabriquée en Italie, et cela se ressent sur la qualité. Les tissus sont innovants, bien ajustés, confortables, il est difficile de leur trouver des défauts.
Alors quand ma chère et tendre épouse a déposé au pied du sapin un nouveau cuissard long Santini Poseidon lors des fêtes de Noël, c’est un large sourire qui a traversé mon visage. Alors plutôt que de garder égoïstement mes sensations sur ce très beau textile, je vous livre ici un test complet et plus que convainquant.
Malgré mon entraînement réduit depuis le début d’année, j’ai quand même pu me frotter aux températures glaciales qui caractérisent notre région pendant l’hiver. Bon pour être plus précis, je n’ai jamais roulé cette année par des températures négatives, mais plusieurs fois entre 1° et 3°, ce qui m’a permis d’apprécier les nombreux atouts de ce cuissard.
Pour être franc, je suis un adepte de la marque depuis 4 ou 5 ans, mais je n’avais encore jamais utilisé un cuissard long pour l’hiver aussi performant ! Composé d’un tissu stretch assez épais, il maintient les jambes au chaud même par des températures proche de zéro. Je n’ai jamais eu froid en le portant, ce qui donne quand même un peu plus de courage pendant les sorties hivernales. Il réussit également la performance de ne pas surchauffer le corps même quand le thermomètre dépasse les 10 degrés.
Le confort est aussi au rendez-vous, car malgré une coupe très serrée, il se fait vite oublier tant il épouse parfaitement les courbes des muscles. On se sent bien maintenu, sans pour autant souffrir d’un effet de compression. La forme et la matière des bretelles participent à ce confort général, grâce un tissu élastique différent de tous les cuissards que j’ai utilisé jusqu’alors. Une large bande de tissu mesh recouvre une bonne partie du dos, évacuant le surplus de transpiration quand le rythme s’accélère.
Je ne m’attarde pas sur les qualités de la peau de chamois qui permet de rouler des heures et des heures sans aucun échauffement à la selle. C’est valable sur tous les cuissards Santini que j’ai pu tester, vous pouvez y aller les yeux fermés !
Et avec un tel nom, qu’est-ce que ça donne sous la pluie ?
Poseidon est le nom un dieu de la mer et des océans dans la mythologie grecque, ce qui porte à croire que Santini est confiant dans les qualités aquatique de ce cuissard. Pour renforcer le tout, le tissu utilisé est nommé « Aqua Zéro », une mention que l’on retrouve sur la jambe gauche.
Pour être tout à fait franc, j’étais assez sceptique sur la résistance à l’eau du Santini Poseidon, car le tissu ne parait pas franchement étanche. Et je vous confirme qu’il ne l’est pas vraiment …
Pour en avoir le cœur net, j’ai pris mon courage à deux mains pour faire un test de deux heures sous une bonne pluie. Comme je m’y attendais, l’étanchéité n’est pas le point fort de ce cuissard long, mais je n’ai pourtant jamais eu la sensation de froid. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le tissu s’imbibe légèrement d’eau puis se réchauffe petit à petit, selon le même principe qu’une combinaison de plongée. Je dois le dire, je fut bluffé ! Moi qui suis très sensible au froid humide, j’ai pu faire ma sortie sans aucun problème par 3° sous la pluie … Incroyable !
En termes de prix, on trouve difficilement ce cuissard sur Internet autour de 150 €. Je dis difficilement car la marque ne commercialise pas trop ses produits sur le net, et la saison hiver touche à sa fin. Le meilleur moyen d’en trouver est certainement de vous rendre chez votre marchand de cycle s’il distribue la marque italienne.
Vous l’aurez compris, je suis complètement conquis par ce produit qui renforce une fois de plus l’image de marque de Santini. Voilà un cuissard haut de gamme qui doit absolument figurer dans votre garde robe cycliste …