Après une année 2017 de haute volée dont le point d'orgue fut la Haute Route des Alpes, je n'avais pas encore eu l'occasion de m'aligner cette saison sur une cyclosportive en montagne. Un peu frustré par cette situation, je décidais pendant l'été de forcer l'agenda pour participer à la Forestière Cyclo, disputée dans l'Ain à "seulement" 6h de route du Nord. Retour sur cette belle cyclosportive partagée avec Benoit du Concept Store Specialized de Lille... Le soleil au rendez-vous, chose rare sur La Forestière Arrivés sur place la veille avec Benoit, nous avions le plaisir de découvrir de charmants panoramas autour d'Oyonnax et d'Arbent, ville départ de la Forestière. Cette cyclosportive est relativement récente, et repose sur l'organisation de la Forestière VTT,
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Jusqu’au bout de l’effort à Linselles…
Après un été relativement calme point de vue vélo, ponctué par des vacances au bord de la mer dans une région peu propice à la pratique du vélo sur route, j'avais quand même hâte en ce premier weekend de septembre d'épingler un dossard. Et justement, c'est la course de Linselles que j'affectionne particulièrement qui nous était proposée ce weekend-là. Alors avec un beau soleil au rendez-vous, il restait plus qu'à profiter de ce bon moment. Un début de course un peu déboussolant J'arrivais sur place et retrouvais mon équipier Christophe, bien décidé à faire la course. N'ayant pas couru depuis deux mois, mes ambitions personnelles étaient franchement réduite, je pensais plutôt me sacrifier pour Christophe afin de l'aider à gagner. Linselles n'étant
Des sensations mitigées à Etroeungt
Voilà bien longtemps que je n'ai pas pris le temps de poser mes mains sur mon clavier pour vous raconter mes aventures cyclistes. Il faut dire qu'avec un ordinateur plus que récalcitrant et une motivation en baisse ces derniers temps, les ingrédients n'étaient pas réunis pour passer du temps à rédiger ce blog qui me tiens pourtant à coeur. Preuve en est, je disputais en ce jeudi de l'ascension à Etroeungt ma 4ème course de l'année seulement, après Bousies, Beaulancourt et le Tour du Pays de Brie. C'est donc sous un ciel mitigé et un peu à court de forme que j'allais m'élancer sur un circuit que j'affectionne malgré ma grosse chute de l'an dernier... Une première partie de course convaincante Notre
Une reprise dans le froid polaire à Bousies…
Voilà plusieurs semaines que j'avais prévu de démarrer ma saison à Bousies, le 18 mars, me laissant ainsi le temps de peaufiner ma préparation avant de reprendre les courses. A cette période, la température se réchauffe, le soleil pointe le bout de son nez, ce sont des conditions plus agréables pour la pratique du vélo et j'ai besoin de ça pour être motivé. Mais cette année, la météo nous joue des tours ! C'est en effet par une température de 0° et un vent du Nord glacial que je me présentais sur la ligne de départ de ma première course de la saison. Un beau circuit de 11 km exposé au vent La course de Bousies est assez atypique dans le circuit
Haute Route Alpes, étape 7 : une dernière bataille… avec les restes !
Après une nouvelle nuit bien trop courte à Morzine, il était déjà (ou enfin, c'est selon...) temps de clôturer cette course exceptionnelle qu'est la Haute Route. Mais avant de passer la ligne d'arrivée, il fallait encore relier la station savoyarde à la ville de Genève. Et comme tous les jours, c'est une longue succession de cols qui nous attendait tout au long des 140 km du parcours... Avec l'objectif de conserver ma place dans le top 40, la motivation était encore bien présente même si les forces manquaient sérieusement ! Un double enchaînement de cols pour commencer Après un dernier réveil à 5h du matin, j'avalais rapidement mon petit déjeuner sans faire de bruit pour ne pas réveiller les autres occupants du
Haute Route Alpes, étape 6 : avancer coûte que coûte !
Le réveil sonnait une fois de plus très tôt à Megève. La nuit fut courte, mais au combien réparatrice après cette étape reine qui m'était restée dans les jambes. Le petit déjeuner était vite avalé et il était déjà l'heure de se rendre au départ, situé à 2 kilomètres de notre campement. Julien m'accompagnait jusqu'au départ, et je me rendais compte dès les premiers mètres que je n'avais pas de force dans les jambes. Je peinais à suivre la roue de Julien, qui n'avançait pourtant pas bien vite. L'étape du jour avec 145 km et trois cols s'annonçait très difficile... Un départ violent puis une descente piégeuse C'est toujours le soleil qui nous accompagnait pour ce 6ème jour de course et le
Haute Route Alpes, étape 5 : 183 km et le doute qui s’installe…
Après une après-midi consacrée au repos suite au contre-la-montre à l'Alpe d'Huez, le réveil à 5h du matin fut quand même un peu violent. Mais il faut dire que cette 5ème journée de course annonçait un programme chargé. Il s'agissait de l'étape reine de cette Haute Route Alpes 2017, avec pas moins de 183 km par delà les cols du Glandon, de la Madeleine puis la montée vers la station des Saisies via le signal de Bisanne où le chronomètre était stoppé avant la redescente vers Megève. J'en avais mal aux jambes, rien que d'y penser... Pas de force, le moral dans les chaussettes Au départ de l'Alpe d'Huez, le soleil était toujours présent. La descente neutralisée fut un peu pénible, mais
Haute Route Alpes, étape 4 : l’Alpe d’Huez plein gaz !
Après une après-midi cool dans la station de l'Alpe d'Huez, puis une nuit un peu plus longue qu'à l’accoutumée, ce 4ème jour de course consécutif s'annonçait radieux. Le soleil accompagnait mon petit déjeuner, et le programme plus relâché du jour avait de quoi donner le sourire... Mais si la seule montée de l'Alpe d'Huez figurait au programme, et que certains envisageaient cette journée comme un jour de repos, j'estimais que cette ascension qui allait être effectuée en contre-la-montre, seul face à la pente et au chrono, n'allait pas vraiment être une partie de plaisir... Une montée bien gérée mais un résultat décevant Mon classement général correct permettait donc à tout le camping-car de s'éveiller un peu plus tard, ce qui n'était pas
Haute Route Alpes, étape 3 : coup de bambou dans le Lautaret…
Au matin de la 3ème étape, nous avions la chance de vivre un lever de soleil avec vue sur les montagnes alentours. Bien installés dans la vallée de Serre Chevalier, notre camping-car se réveillait doucement à côté de celui de la famille Ruffaut, rencontrée la veille au soir. J'avais échangé quelques mots avec Pierre, second du classement général à ce stade de la course. C'était un plaisir de pouvoir discuter avec un cycliste de haut niveau passionné, humble et très sympathique ! Il venait de casser son cadre mais heureusement pour lui, la marque Heroïn, sponsor principal de la Haute Route, avait pu lui mettre à disposition un vélo pour finir la course. Le col le plus roulant des Alpes me
Haute Route Alpes, étape 2 : le sommet de ma forme pour le Granon
La première nuit de récupération passée, un petit déjeuner vite avalé, le parcours révisé, il était temps d'ouvrir la porte du camping-car pour apprécier à nouveau un paysage incroyable et observer la nature s'éveiller doucement... Au matin de la seconde étape de cette Haute Route Alpes 2017, le soleil était toujours au rendez-vous. La température était encore un peu fraiche au sommet de Pra Loup, mais je décidais de partir en court en prévision de la chaude journée qui nous attendait. Sur la Haute Route, les départs des stations en altitude sont toujours neutralisés pendant la première descente. Ce choix semble assez logique pour la sécurité de tous, mais je dois bien avouer que je déteste cette situation. Il faut descendre en