Voilà plusieurs semaines que j'avais prévu de démarrer ma saison à Bousies, le 18 mars, me laissant ainsi le temps de peaufiner ma préparation avant de reprendre les courses. A cette période, la température se réchauffe, le soleil pointe le bout de son nez, ce sont des conditions plus agréables pour la pratique du vélo et j'ai besoin de ça pour être motivé. Mais cette année, la météo nous joue des tours ! C'est en effet par une température de 0° et un vent du Nord glacial que je me présentais sur la ligne de départ de ma première course de la saison. Un beau circuit de 11 km exposé au vent La course de Bousies est assez atypique dans le circuit
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Quels objectifs pour la saison 2018 ?
L'entraînement très sérieux a repris pour moi il y a déjà de nombreuses semaines, et si mon état de forme était déjà satisfaisant début février, j'ai depuis essuyé une bonne grippe qui m'a terrassé, et j'ai subis comme tout le monde la vague de froid que vous connaissez... Ces petits désagréments n'entament pourtant pas ma motivation, la saison 2018 est déjà bien lancée pour certains coureurs, il est temps pour moi de vous partager mes perspectives et objectifs pour les mois à venir... Que faire après la Haute Route ? Il y a un an, mon esprit cycliste était entièrement tourné vers la Haute Route des Alpes que j'allais disputer à la fin de l'été. C'était un objectif unique, peut-être l'objectif d'une
Bilan de la saison 2017
Alors que l'année 2018 vient tout juste de commencer, la reprise de l'entraînement s'est faite depuis déjà un bon moment. Le cyclisme est ainsi fait, à peine la saison précédente terminée et un petit break accordé, il faut remonter sur sa machine pour préparer les échéances à venir. Mais avant de me projeter pleinement vers la saison à venir avec de nouveaux objectifs en vue, je vous propose un petit retour chiffré sur une année 2017 au combien exceptionnelle... Un volume d'entraînement en dent de scie Pour commencer la saison 2017, nous avons eu l'immense joie d'accueillir un second enfant à la maison, ce qui n'était évidemment pas l'idéal d'un point de vue sportif... Peu importe, je n'allais quand même pas me
Haute Route Alpes, étape 7 : une dernière bataille… avec les restes !
Après une nouvelle nuit bien trop courte à Morzine, il était déjà (ou enfin, c'est selon...) temps de clôturer cette course exceptionnelle qu'est la Haute Route. Mais avant de passer la ligne d'arrivée, il fallait encore relier la station savoyarde à la ville de Genève. Et comme tous les jours, c'est une longue succession de cols qui nous attendait tout au long des 140 km du parcours... Avec l'objectif de conserver ma place dans le top 40, la motivation était encore bien présente même si les forces manquaient sérieusement ! Un double enchaînement de cols pour commencer Après un dernier réveil à 5h du matin, j'avalais rapidement mon petit déjeuner sans faire de bruit pour ne pas réveiller les autres occupants du
Haute Route Alpes, étape 6 : avancer coûte que coûte !
Le réveil sonnait une fois de plus très tôt à Megève. La nuit fut courte, mais au combien réparatrice après cette étape reine qui m'était restée dans les jambes. Le petit déjeuner était vite avalé et il était déjà l'heure de se rendre au départ, situé à 2 kilomètres de notre campement. Julien m'accompagnait jusqu'au départ, et je me rendais compte dès les premiers mètres que je n'avais pas de force dans les jambes. Je peinais à suivre la roue de Julien, qui n'avançait pourtant pas bien vite. L'étape du jour avec 145 km et trois cols s'annonçait très difficile... Un départ violent puis une descente piégeuse C'est toujours le soleil qui nous accompagnait pour ce 6ème jour de course et le
Haute Route Alpes, étape 5 : 183 km et le doute qui s’installe…
Après une après-midi consacrée au repos suite au contre-la-montre à l'Alpe d'Huez, le réveil à 5h du matin fut quand même un peu violent. Mais il faut dire que cette 5ème journée de course annonçait un programme chargé. Il s'agissait de l'étape reine de cette Haute Route Alpes 2017, avec pas moins de 183 km par delà les cols du Glandon, de la Madeleine puis la montée vers la station des Saisies via le signal de Bisanne où le chronomètre était stoppé avant la redescente vers Megève. J'en avais mal aux jambes, rien que d'y penser... Pas de force, le moral dans les chaussettes Au départ de l'Alpe d'Huez, le soleil était toujours présent. La descente neutralisée fut un peu pénible, mais
Haute Route Alpes, étape 4 : l’Alpe d’Huez plein gaz !
Après une après-midi cool dans la station de l'Alpe d'Huez, puis une nuit un peu plus longue qu'à l’accoutumée, ce 4ème jour de course consécutif s'annonçait radieux. Le soleil accompagnait mon petit déjeuner, et le programme plus relâché du jour avait de quoi donner le sourire... Mais si la seule montée de l'Alpe d'Huez figurait au programme, et que certains envisageaient cette journée comme un jour de repos, j'estimais que cette ascension qui allait être effectuée en contre-la-montre, seul face à la pente et au chrono, n'allait pas vraiment être une partie de plaisir... Une montée bien gérée mais un résultat décevant Mon classement général correct permettait donc à tout le camping-car de s'éveiller un peu plus tard, ce qui n'était pas
Haute Route Alpes, étape 3 : coup de bambou dans le Lautaret…
Au matin de la 3ème étape, nous avions la chance de vivre un lever de soleil avec vue sur les montagnes alentours. Bien installés dans la vallée de Serre Chevalier, notre camping-car se réveillait doucement à côté de celui de la famille Ruffaut, rencontrée la veille au soir. J'avais échangé quelques mots avec Pierre, second du classement général à ce stade de la course. C'était un plaisir de pouvoir discuter avec un cycliste de haut niveau passionné, humble et très sympathique ! Il venait de casser son cadre mais heureusement pour lui, la marque Heroïn, sponsor principal de la Haute Route, avait pu lui mettre à disposition un vélo pour finir la course. Le col le plus roulant des Alpes me
Haute Route Alpes, étape 2 : le sommet de ma forme pour le Granon
La première nuit de récupération passée, un petit déjeuner vite avalé, le parcours révisé, il était temps d'ouvrir la porte du camping-car pour apprécier à nouveau un paysage incroyable et observer la nature s'éveiller doucement... Au matin de la seconde étape de cette Haute Route Alpes 2017, le soleil était toujours au rendez-vous. La température était encore un peu fraiche au sommet de Pra Loup, mais je décidais de partir en court en prévision de la chaude journée qui nous attendait. Sur la Haute Route, les départs des stations en altitude sont toujours neutralisés pendant la première descente. Ce choix semble assez logique pour la sécurité de tous, mais je dois bien avouer que je déteste cette situation. Il faut descendre en
Haute Route Alpes, étape 1 : trop d’efforts dans les vallées
Pour commencer cette semaine de vélo sur la Haute Route Alpes 2017, les organisateurs nous avaient concocté une première étape de 173 km dans l'arrière pays niçois, pour commencer notre remontée vers le Nord avec une arrivée à Pra Loup. L'ambiance sur la ligne de départ était excellente, le melting-pot de coureurs venant du monde entier étant beau à voir. Cette semaine allait aussi être l'occasion de pratiquer mon anglais ! Une première partie de course très rapide Le départ était donné à 7h, avec le lever du soleil sur la Côte d'Azur qui permettait aux nombreux photographes de réaliser de très beaux clichés. Les 20 premiers kilomètres pour sortir de Nice étaient neutralisés, je prenais place dans les premières position du