Écrire un blog de cyclisme sans parler de Tour de France, c’est un peu comme une Coupe du Monde de Football sans psychodrame en équipe de France … Ça n’existe pas ! Me voilà donc à vous parler du Tour de France, la plus grande épreuve cycliste au monde, tant par son niveau que par son aura médiatique.
La grande messe de Juillet, la grande boucle, les surnoms sont nombreux pour cette course qui déchaîne les passions, et mobilise les journalistes du monde entier.
Un départ de l’étranger
Comme c’est de plus en plus souvent le cas, les coureurs s’élanceront demain de la ville néerlandaise de Rotterdam, bien connue pour héberger l’un des plus grand port d’Europe. Pour ceux qui ne le savent pas, le vélo aux Pays-Bas est le moyen de transport le plus utilisé, loin devant la voiture. Le cyclisme est un peu une religion pour ce petit pays, et vous pourrez apprécier dès demain la ferveur des supporters hollandais.
Le choix des organisateurs du Tour de France n’est donc pas un hasard. Après les nombreuses affaires ayant éclaboussé le cyclisme professionnel ces dernières années, ils ont voulu un grand départ festif et sans arrières pensées.
Un départ de Rotterdam donc, avec un prologue de 9 km tracé dans la ville. La suite de la course s’annonce très corsée, puisque les coureurs devront affronter les routes ventées de la Belgique et grimper quelques côtes bien connues des spécialistes des classiques du printemps. En effet, dès la deuxième étape, la course empruntera une partie du parcours de Liège-Bastogne-Liège, ce qui pourrait déjà donner quelques belles empoignades entre favoris.
Dès le lendemain, une étape tant redoutée sera au programme des 180 coureurs du peloton. L’étape Wanze – Aremberg fait figure d’épouvantail, puisqu’elle proposera pas moins de 7 secteurs pavés, tous placés dans les 70 derniers kilomètres de l’étape. Les grimpeurs risquent fort de perdre du temps sur ce terrain …
Un final dantesque dans les Pyrénées
La suite du parcours s’annonce plus classique, avec quelques étapes de transition avant la traversée des Alpes. La première arrivée au sommet se fera dans la station des Rousses, suivie dès le lendemain par une arrivée à Morzine-Avoriaz, qui devrait donner un premier aperçu de la forme des uns et des autres.
Mais ces quelques étapes alpines risquent bien d’être escamotée par les grands favoris, car le plus dur restera à venir, et tout pourra encore se jouer. Après une traversée du sud ouest de la France ponctuée par une escale à Mende, il faudra encore parcourir de long en large le massif des Pyrénées, et ce ne sera pas une mince affaire !
C’est en effet en cette année 2010 le centenaire du passage du Tour de France dans les Pyrénées, et les organisateurs n’ont pas fait dans la demi mesure pour fêter ça. La mise en bouche se fera sur la 14ème étape avec une arrivée dans la station d’Ax – 3 Domaines, montée qui n’est pas anodine et devrait déjà être le théâtre d’une belle bagarre.
Le lendemain, c’est le Port de Balès qui fera office de juge de paix, même si l’arrivée sera jugée au bas de la descente. Les bons pilotes pourront s’en donner à cœur joie ! Pendant la 16ème étape, les coureurs prendront la direction de Pau, et feront une première reconnaissance du redoutable Col du Tourmalet, situé très loin de l’arrivée, mais qui pourrait bien faire des dégâts. Le gros du morceau arrive le jeudi 22 juillet, pour une étape Pau – Col du Tourmalet qui s’annonce grandiose. Le géant des Pyrénées sera le dernier terrain de jeu favorable aux grimpeurs …
Une fin de course classique
Les dernières étapes n’auront rien de transcendant, avec quelques étapes de transition propices aux sprinters, et un contre la montre de 50 kilomètres pour finaliser le classement général. Comme d’habitude, les coureurs paraderont sur les Champs-Élysée avant de faire la fête à Paris.
Top départ demain en fin d’après-midi pour trois semaines de folie !
One thought on “Le Tour de France, c’est déjà demain”