Tous les cyclosportifs ont eu vent de la nouvelle, 2011 offre une nouvelle course dans le paysage amateur, sur les traces de l’enfer du Nord, Paris-Roubaix. Le 9 avril prochain, plusieurs milliers de coureurs se présenteront au petit matin à Saint Quentin dans l’Aisne, afin de disputer ce qui sera certainement leur course la plus difficile de l’année. Ils sont certainement nombreux à se préparer au mieux en ce moment, et ça tombe bien, le parcours précis vient d’être dévoilé.
Une mise en jambe pour faire la sélection
Le départ de Saint Quentin est donc inédit, puisque la course professionnelle s’élance de bien plus loin, à Compiègne. Il était en effet difficile d’imaginer un parcours de plus de 250 km pour des cyclistes amateurs, surtout quand on connaît la fatigue qu’entraîne le passage des secteurs pavés.
Tout comme la ville de départ, les premiers kilomètres de Paris-Roubaix Challenge seront différents de la course professionnelle, puisque le premier rendez-vous avec les pavés est fixé à Escaudoeuvres, à la sortie de Cambrai.
Auparavant, les coureurs auront du parcourir 55 kilomètres, loin d’être plats, et qui serviront à effectuer une première sélection dans ce peloton imposant.
Cette première partie sera importante à gérer afin de se retrouver dans un bon groupe pour aborder les secteurs pavés. A noter qu’un bon groupe ne sera pas forcément un gros groupe. Si vous suivez Paris-Roubaix tous les ans, vous constatez qu’un gros peloton ne fait pas bon ménage avec un secteur pavé …
Saluons les organisateurs sur ce coup, qui ont préféré laisser le peloton s’écrémer avant de rentrer dans le vif du sujet.
La trouée d’Arenberg soigneusement évitée
Si Paris-Roubaix est en soi un mythe, il contient dans son parcours des routes dont le nom fait frissonner … La Trouée d’Arenberg fait partie de celles-là, si l’on peut se permettre de l’appeler une route. Ce long chemin de pavés disjoints au cœur de la forêt de Raismes fait partie de la légende de Paris-Roubaix. Malheureusement, le challenge proposé aux cyclosportifs ne comprend pas cette partie mythique du parcours. Dommage, mais on peut comprendre, étant donné l’état du “chemin” !
Pour revenir au parcours du Paris-Roubaix, on peut noter que les 3 premiers secteurs pavés sont suffisamment espacés pour pouvoir bien récupérer entre chacun. Une fois encore, les organisateurs ont voulu qu’un écrémage naturel se fasse avant que les secteurs s’enchaînent.
Le début de l’enfer à Tilloy les Marchiennes
Le nom de ce petit village du Nord ne vous dit certainement rien, mais il risque d’être gravé dans la mémoire des valeureux participants à l’enfer amateur. En effet, à partir du secteur pavé situé à la sortie du village, le parcours rejoint celui de la course professionnelle, et les secteurs pavés s’enchaînent à un rythme infernal.
C’est souvent dans cet enchaînement que les favoris se détachent, et le scénario risque de se répéter pour les cyclosportifs. En effet, les secteurs sont rarement espacés de plus de 5 à 6 km, le temps de récupération devenant alors très court. Pensez à bien vous alimenter entre chaque secteur pour ne pas tomber en panne.
Après 147,5 km d’effort et de souffrance, vous apercevrez enfin le panneau d’arrivée, situé à la sortie du secteur du Carrefour de l’Arbre, l’un des plus difficile de l’épreuve ! Ne vous endormez pas quand même, il vous restera environ 15 km et 2 secteurs pavés pour rallier le vélodrome.
A tous les inscrits, je vous le dis, c’est une drôle de journée qui vous attend …
Pour voir le parcours complet, ça se passe ici !
Un blog sympa et bien fait sur le sport des années 60 et 70. Je me suis dis que ça pourrait vous intéresser. appréciez !
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