C’est avec un peu plus d’une semaine de retard que je rédige ce billet pour vous raconter ma course de Noeux-les-Mines le dimanche 1er avril dernier. Profitant du soleil printanier, je m’alignais au départ avec deux de mes équipiers, et nous espérions bien jouer la gagne. Récit d’une journée plutôt positive …
Encore du monde au départ
Décidément, ce début de saison attire les coureurs. A Noeux-les-Mines, nous étions encore une fois plus 100 coureurs à nous aligner sur un petit circuit urbain d’environ 3 kilomètres. Le programme du jour était plutôt corsé, puisque ce circuit était constitué d’un long faux plat montant, puis d’une partie sinueuse avec quelques relances et enfin d’un faux plat descendant. Dès l’échauffement, nous savions déjà que la course allait être rapide.
Comme d’habitude, deux clubs alignaient plus de 10 coureurs au départ, et nous allions devoir être fin tacticiens pour déjouer leurs plans de victoire. Dès le départ, un petit groupe prenait quelques longueurs d’avance sans vraiment creuser l’écart. Je passais ces premiers hectomètres dans les premières positions du peloton, sans toutefois prendre trop de vent. Je voulais monter un peu en température avant de mettre le moteur en route …
Au bout du 3ème tour, alors que la première échappée était reprise, je plaçais une grosse attaque pour m’extirper d’un peloton encore bien conséquent. J’étais tout de suite pris en chasse par quelques coureurs, et un petit groupe se formait. Un coureur de Méricourt qui était placé devant moi prenait un énorme relais, qui me mettait dans le rouge et me faisait littéralement exploser ! Je perdais rapidement quelques longueurs, et comprenait à ce moment là que je n’avais pas de très bonnes jambes.
Pour cette fois-ci, ce n’était pas bien grave, car le peloton revenait rapidement pour avaler tous les échappés. Malgré cette déconvenue, je restais aux avants-postes, et plaçait quelques démarrages quand j’en avais l’occasion. Malheureusement, les sensations n’étaient pas vraiment présentes, et le rythme du peloton était impressionnant.
Un fin de course sans forcer
Alors que je reculais un peu au milieu du paquet pour souffler quelques instants, un petit groupe de 7 coureurs prenait un peu de champ, dont mon coéquipier Franck. Cela faisait bien mon affaire, car je pouvais rester sagement dans les roues en voyant que ça ne s’organisait pas trop.
Les tours s’enchaînaient, et le peloton n’arrivaient pas à boucher les 20 secondes qui nous séparait du premier groupe. Petit à petit, je me rendais bien compte que la victoire allait se jouer devant, et j’espérais que Franck ait encore les jambes pour jouer la gagne.
A deux tours de l’arrivée, je commençais doucement à me replacer en vue du sprint final au sein du peloton. Même si ce n’est pas ma spécialité, cela faisait un bon exercice pour tester ma fraicheur en fin de course.
Le dernier tour était un peu tendu, et une chute se produisait à l’arrière du peloton, éliminant mon second équipier Jean-Baptiste de l’emballage final. Je restais pour ma part concentré, mais j’abordais la dernière ligne droite mal placé. Qu’importe, ce long faux plat montant me laissait un peu de temps pour remonter.
Je lançais mon sprint d’assez loin, et remontait un paquet de coureurs pour venir prendre une inattendue 13ème place (4ème du peloton).
Mon équipier Franck, un peu émoussé par cette longue fugue, prenait quand même une belle 6ème place, synonyme d’espoirs pour la suite de la saison.
Même si les jambes n’étaient pas au rendez-vous, je suis quand même content de cette place d’honneur, qui traduit un bon niveau de forme alors que je dois arriver au top d’ici la fin du mois. Cela promet de belles courses, avec j’espère un bon comportement sur mon premier objectif de la saison, les Boucles Tourangelles …