Ça y est, l’année 2020 est déjà (ou enfin) derrière nous, une année marquée par le Covid et ses multiples restrictions. Après une saison blanche en 2019 pour cause de blessure, l’enchaînement d’une seconde année sans vraiment courir est un peu rude à encaisser. Les deux confinements décidés par le gouvernement français ne m’ont quand même pas empêché de me défouler sur mon vélo, avec des statistiques pas si décevantes que ça…
Les chiffre de 2020
Tout bilan cycliste qui se respecte doit mettre en avant les chiffres de la saison écoulée. Petite précision pour ma part, j’enregistre les chiffres du 1er novembre au 31 octobre, car le début du mois de novembre marque le plus souvent la reprise de l’entraînement pour la saison suivante. Oui je vous vois venir, j’aurais donc pu faire ce bilan il y a déjà plusieurs semaines, mais je n’en ai pas pris le temps. Le travail, les enfants…
Alors pour les chiffres, voici les statistiques les plus intéressantes de ma saison 2020 :
- 185 séances d’entraînement, un chiffre en hausse par rapport à 2019 qui s’explique par la montée en flèche de mes trajets domicile-travail. Avec 17 km, je considère ces 35 minutes de trajets matin et soir comme faisant partie intégrante de mon entraînement désormais…
- 8971 km, un score bien faible, en dessous des 10 000 km habituel mais qui s’explique par le nombre élevé de séances sur home-trainer, forcément plus courtes que sur la route… Le confinement est passé par là !
- 298h d’activité, ça commence à faire pas mal sur une année !
- Seulement 3 courses disputées, un bilan bien maigre qui reflète le nombre incroyablement élevé de courses qui ont été annulées. J’ai changé de fédération au début de 2019 pour passer en FFC, et je constate avec cette statistique le fossé grandissant qui se creuse avec la fédération Ufolep, dans le Nord de la France en tous cas.
Quand il fallait faire plus de 150 km pour aller disputer une course FFC à la sortie du confinement, le calendrier Ufolep était lui bien plus garni… - Un record de puissance sur 20 minutes réalisé… sur home-trainer ! Etant habitué à faire ces tests sur la route, sur un parcours plat, j’avais bien conscience que je pouvais faire mieux dans une montée de col par exemple. L’effort sur HT étant lissé, j’ai mieux géré le test et j’ai gagné 15 watts par rapport à mon précédent record, alors que nous étions en fin de premier confinement…
- 250 km, c’est la longueur de ma plus longue sortie réalisée, entre Lille et la Normandie, un défi très sympa au début de l’été…
- 58 séances de home-trainer, dont la moitié pendant le premier confinement, merci à l’application Zwift de rendre ces séances bien plus fun ! J’ai même participé à ma première course par étape virtuelle sur la Haute Route Watopia…
- 1 bébé à la maison, notre 3ème enfant qui même si elle fut bien sage et a vite fait ses nuits, a forcément pesée sur la fatigue générale.
- 1 déménagement au tout début de l’été, pas très pratique pour s’entraîner sérieusement quelques semaines avant de reprendre les courses. Je l’ai payé sur les deux courses disputées en août…
- 1 cols escaladé dans le Beaujolais, c’est la statistique la plus déprimante à mes yeux. J’ai besoin de rouler en haute montagne, de souffrir en montée pour ensuite dévaler la pente à grande vitesse sur l’autre versant. En 2021, je compte bien me rattraper !
Un bilan pas si catastrophique
Au moment de se retourner sur 2020, je pourrais évidemment me dire que je n’ai presque pas disputé de courses, que j’ai été contraint de rester à la maison sans pouvoir sortir le vélo pendant de nombreuses semaines, que mon niveau général a baissé, que je n’ai pas pu rouler en montagne… Bref, les motifs d’insatisfaction sont nombreux.
Pourtant, ce Covid 19, aussi contraignant soit-il, est peut-être arrivé au bon moment pour moi. Il m’a permis d’accueillir un enfant et de déménager sans le poids des compétitions sur les épaules, car me connaissant, mon stress aurait été bien plus grand en ayant la pression de devoir gérer ces évènements familiaux sans que cela pèse sur ma condition physique.
Et puis finalement, j’ai quand même bien roulé, j’ai constaté que le home-trainer est quand même un suberbe outil pour parfaire la forme qui était vraiment bonne à la sortie du premier confinement.
Bien sûr, j’ai manqué de rythme lors des trois courses disputées, mais je sais que j’ai encore les capacités de m’amuser sur le vélo, dans les courses de fédération mais surtout sur les cyclosportives en montagne. J’ai suffisamment ruminé ma frustration de ce côté là pour arriver avec une grosse motivation en 2021.
Les objectifs de cette année commencent à être bien définis, je vous présenterais ça très prochainement…
Merci pour votre contenu inspirant. C’est formidable qu’il y a des gens qui ont vécu une belle expérience malgré la situation 🙂