Le réveil sonnait une fois de plus très tôt à Megève. La nuit fut courte, mais au combien réparatrice après cette étape reine qui m'était restée dans les jambes. Le petit déjeuner était vite avalé et il était déjà l'heure de se rendre au départ, situé à 2 kilomètres de notre campement. Julien m'accompagnait jusqu'au départ, et je me rendais compte dès les premiers mètres que je n'avais pas de force dans les jambes. Je peinais à suivre la roue de Julien, qui n'avançait pourtant pas bien vite. L'étape du jour avec 145 km et trois cols s'annonçait très difficile... Un départ violent puis une descente piégeuse C'est toujours le soleil qui nous accompagnait pour ce 6ème jour de course et le
Author: Delbook
Haute Route Alpes, étape 5 : 183 km et le doute qui s’installe…
Après une après-midi consacrée au repos suite au contre-la-montre à l'Alpe d'Huez, le réveil à 5h du matin fut quand même un peu violent. Mais il faut dire que cette 5ème journée de course annonçait un programme chargé. Il s'agissait de l'étape reine de cette Haute Route Alpes 2017, avec pas moins de 183 km par delà les cols du Glandon, de la Madeleine puis la montée vers la station des Saisies via le signal de Bisanne où le chronomètre était stoppé avant la redescente vers Megève. J'en avais mal aux jambes, rien que d'y penser... Pas de force, le moral dans les chaussettes Au départ de l'Alpe d'Huez, le soleil était toujours présent. La descente neutralisée fut un peu pénible, mais
Haute Route Alpes, étape 4 : l’Alpe d’Huez plein gaz !
Après une après-midi cool dans la station de l'Alpe d'Huez, puis une nuit un peu plus longue qu'à l’accoutumée, ce 4ème jour de course consécutif s'annonçait radieux. Le soleil accompagnait mon petit déjeuner, et le programme plus relâché du jour avait de quoi donner le sourire... Mais si la seule montée de l'Alpe d'Huez figurait au programme, et que certains envisageaient cette journée comme un jour de repos, j'estimais que cette ascension qui allait être effectuée en contre-la-montre, seul face à la pente et au chrono, n'allait pas vraiment être une partie de plaisir... Une montée bien gérée mais un résultat décevant Mon classement général correct permettait donc à tout le camping-car de s'éveiller un peu plus tard, ce qui n'était pas
Haute Route Alpes, étape 3 : coup de bambou dans le Lautaret…
Au matin de la 3ème étape, nous avions la chance de vivre un lever de soleil avec vue sur les montagnes alentours. Bien installés dans la vallée de Serre Chevalier, notre camping-car se réveillait doucement à côté de celui de la famille Ruffaut, rencontrée la veille au soir. J'avais échangé quelques mots avec Pierre, second du classement général à ce stade de la course. C'était un plaisir de pouvoir discuter avec un cycliste de haut niveau passionné, humble et très sympathique ! Il venait de casser son cadre mais heureusement pour lui, la marque Heroïn, sponsor principal de la Haute Route, avait pu lui mettre à disposition un vélo pour finir la course. Le col le plus roulant des Alpes me
Haute Route Alpes, étape 2 : le sommet de ma forme pour le Granon
La première nuit de récupération passée, un petit déjeuner vite avalé, le parcours révisé, il était temps d'ouvrir la porte du camping-car pour apprécier à nouveau un paysage incroyable et observer la nature s'éveiller doucement... Au matin de la seconde étape de cette Haute Route Alpes 2017, le soleil était toujours au rendez-vous. La température était encore un peu fraiche au sommet de Pra Loup, mais je décidais de partir en court en prévision de la chaude journée qui nous attendait. Sur la Haute Route, les départs des stations en altitude sont toujours neutralisés pendant la première descente. Ce choix semble assez logique pour la sécurité de tous, mais je dois bien avouer que je déteste cette situation. Il faut descendre en
Haute Route Alpes, étape 1 : trop d’efforts dans les vallées
Pour commencer cette semaine de vélo sur la Haute Route Alpes 2017, les organisateurs nous avaient concocté une première étape de 173 km dans l'arrière pays niçois, pour commencer notre remontée vers le Nord avec une arrivée à Pra Loup. L'ambiance sur la ligne de départ était excellente, le melting-pot de coureurs venant du monde entier étant beau à voir. Cette semaine allait aussi être l'occasion de pratiquer mon anglais ! Une première partie de course très rapide Le départ était donné à 7h, avec le lever du soleil sur la Côte d'Azur qui permettait aux nombreux photographes de réaliser de très beaux clichés. Les 20 premiers kilomètres pour sortir de Nice étaient neutralisés, je prenais place dans les premières position du
La Haute Route Alpes 2017, une expérience cycliste et humaine extraordinaire…
J'en rêvais depuis longtemps, j'avais cet objectif en tête depuis presque un an, et enfin je pouvais fouler la promenade des anglais en cette fin de mois d'août. Les touristes qui se bousculent sur la plage, les restaurants bondés, le soleil brûlant et le bleu translucide de la méditerranée n'étaient pas franchement ma priorité, même si la carte postale valait le coup d’œil. J'étais en route pour participer à la Haute Route Alpes, une épreuve cycliste hors normes qui allait me faire vivre de belles émotions... Une logistique familiale au top La Haute Route est une épreuve par étapes itinérante, qui nous faisait relier les villes de Nice et Genève en passant par tous les grands cols des Alpes. Ayant décidé de
Etape du Tour 2017 : un autre point de vue sur la course…
Dimanche 16 juillet 2017, c'est le grand jour ! Le réveil sonne à 4h45, la nuit fut courte mais le sommeil réparateur. Il faut dire que ma sortie de 3h30 la veille en passant par l'Izoard a laissé des traces... En pleine préparation pour la Haute Route Alpes, je me devais de cumuler les sorties en montagne et les occasions de le faire sont bien rares quand on habite dans le Nord. Mais revenons à nos moutons, il fallait prendre la route pour le départ de l'Etape du Tour 2017... Départ dans le sas numéro 5 N'ayant pas participé à l'Etape du Tour depuis mon top 100 en 2014, l'organisation n'avait cette année pas eu le bon goût de me donner un
Une bonne course à Etroeungt avant le crash !
Après un weekend sans vélo pour consacrer du temps à mes enfants, j'avais posé quelques jours de congés en cette fin mai pour terminer quelques travaux à la maison et enchaîner de grosses sorties en vue des Routes de l'Oise. Cette course par étapes disputée le premier weekend de juin étant un vrai objectif, il me fallait donner un coup d'accélérateur à ma préparation. C'est donc après trois jours consécutifs de vélo que je me présentais à Etroeungt, petit village au sud du département du Nord, pour une course difficile et animée ! Une course par élimination qui me plait bien Arrivé bien à l'heure sur place, c'est pourtant dans la précipitation que nous devions nous échauffer. J'étais venu avec mon équipier
Retour dans le match à Bergues !
Après un début de saison plutôt poussif, sans grande réussite sur les quelques courses disputées, j'abordais ce weekend de mi-mai avec de l'ambition. Les courses du Nord étant annulées les unes après les autres cette année, je n'avais d'autre choix que de m'inscrire pour la course de Bergues, une ville désormais bien connue depuis le film "Bienvenue chez les Chtis", mais dans laquelle je ne m'étais jamais rendu. Et je n'ai pas regretté le voyage... Un circuit exigeant et des sensations en hausse On m'avait prévenu, le parcours de Bergues est difficile. Tracé en plein cœur de la ville pour une longueur de seulement 2,5 km, il offre en effet de nombreux virages très serrés qui occasionnent autant de relances difficiles pour