… ou presque ! Pour être exact, c’est demain, le lundi 20 décembre 2010, que les inscriptions pour la cyclo de l’enfer ouvriront. 3000 places sont à pourvoir, et à n’en pas douter, elle ne mettrons pas beaucoup de temps à s’écouler. Il faut dire que nombreux sont les cyclistes amateurs qui attendaient l’organisation d’un tel évènement. Les pavés font rêver !
Un parcours raboté, mais bien suffisant
A l’annonce du parcours de ce premier Paris-Roubaix Challenge, certaines critiques s’élevaient déjà contre le « peu » de kilomètres annoncés, comparés au Paris-Roubaix des pros. Si la classique plus que centenaire dépasse allégrement les 250 km, les cyclosportifs devront se contenter de 162 km, dont 18 secteurs pavés.
Pour connaître parfaitement les routes de Paris-Roubaix, et notamment les secteurs allant de Mons-en-Pévèle à l’arrivée, je peux vous assurer que ces 162 km seront un chemin de croix pour la plupart des concurrents. Tant que l’on a pas roulé dessus, on ne peut se rendre compte de l’effort tellement particulier que représente le passage d’un secteur pavé.
Alors pour ceux qui se préparent pour cette épreuve, ne négligez pas votre préparation hors vélo. Les pavés nécessitent en effet une position assez souple sur le vélo, et donc un parfait gainage afin de bien garder l’équilibre. Préparez-vous également à souffrir des mains et des avants-bras, qui seront tétanisés au bout de quelques passages, à cause des secousses répétées au passage des pavés disjoints. Bref, je ne rentre pas dans les détails, mais ça va être du costaud !
Tous à vos claviers le 20 décembre à 12h
Pour s’inscrire donc, c’est simple, mais ça coûte cher ! Comme pour l’étape du Tour, en 2011, tout se passe par Internet, et les plus rapides auront droit à un tarif « préférentiel » de 75 €, tandis que les 1500 dernières inscriptions se feront au tarif de 95 €. Le vélo, ça coûte cher !
Rendez-vous donc dès demain sur le site du Paris-Roubaix Challenge 2011. Préparez vos claviers et vos cartes bancaires, il va falloir faire vite. Dès 12h, ce sera la ruée vers … les pavés !
Pour ma part, bien qu’étant un amoureux de Paris-Roubaix, je ne participerais pas à cette première édition, autant par peur des chutes, que de la casse du matériel. Je n’ai pas de « mulet », et il est hors de question d’aller casser mon vélo en deux sur un passage pavé. Mes objectifs sont ailleurs …
Je me contenterais d’être sur le bord de la route pour encourager les valeureux amateurs …