L’entraînement très sérieux a repris pour moi il y a déjà de nombreuses semaines, et si mon état de forme était déjà satisfaisant début février, j’ai depuis essuyé une bonne grippe qui m’a terrassé, et j’ai subis comme tout le monde la vague de froid que vous connaissez… Ces petits désagréments n’entament pourtant pas ma motivation, la saison 2018 est déjà bien lancée pour certains coureurs, il est temps pour moi de vous partager mes perspectives et objectifs pour les mois à venir…
Que faire après la Haute Route ?
Il y a un an, mon esprit cycliste était entièrement tourné vers la Haute Route des Alpes que j’allais disputer à la fin de l’été. C’était un objectif unique, peut-être l’objectif d’une vie, en tous cas le plus extrême et le plus fou qu’il m’ait été donné de réaliser. Après cette expérience extraordinaire, j’ai éprouvé quelques difficultés à retrouver le rythme des compétitions locales, forcément moins excitantes… Alors comment rebondir après cette saison exceptionnelle, comment trouver la force d’enchaîner les séances de home-trainer tôt le matin ou tard le soir, comment se projeter avec envie vers des objectifs forcément plus modestes ?
A vrai dire, je ne me suis pas posé ces questions très longtemps. Quand on est passionné par le cyclisme, il y a toujours moyen de se faire plaisir quel que soit le niveau de pratique. Pour 2018, j’ai donc envie de renouer avec les épreuves Ufolep que j’ai un peu délaissée l’an dernier. Nous avons une belle équipe en première catégorie dans mon club du CC Verlinghem, il y a moyen de bien s’amuser même si le niveau en progression constante nécessite un entrainement très rigoureux. C’est donc sur les courses Ufolep du Nord de la France que j’accroche mon premier objectif pour l’année 2018 : gagner une course !
Mine de rien, cela fait déjà 3 ans que je n’ai pas goûté au plaisir de lever les bras sur une ligne d’arrivée, ma dernière victoire datant de la fin de saison 2014, juste avant que je me fasse opérer de la hanche. Pas d’apitoiement, j’ai retrouvé un niveau convenable après l’opération et je ne suis passé très proche de la victoire à Verlinghem en 2016…
Et puis tous les ans depuis déjà plusieurs années, mon principal rendez-vous du printemps est fixé aux Routes de l’Oise. Je n’ai même pas pris le temps de résumer la dernière édition sur le blog, tant ma prestation en 2017 fut maussade. Je n’avais tout simplement pas le niveau pour être acteur de la course l’an dernier, et je me suis dit que cela ne devait pas se renouveler en 2018 ! Cette course par étapes représente ce qui se fait de mieux sur le calendrier Ufolep, même si j’aimerais un parcours encore plus vallonné pour m’y sentir plus à l’aise.
Avec 4 étapes dont un contre-la-montre, il s’agit d’une épreuve qui récompense les coureurs complets, mais aussi ceux qui sont offensifs. J’ai toujours manqué de confiance en moi sur ces routes, et je voudrais vraiment y remédier. L’objectif affiché pour cette année 2018, rentrer dans le top 15 du classement général des Routes de l’Oise. Pour y parvenir, il faudra sérieusement augmenter mon niveau général, et plus particulièrement en contre-la-montre… mais je ne désespère pas !
Un peu de montagne quand même, car on ne se refait pas !
Puis, à l’amorce du mois de juin, comme tous les ans, mon esprit va progressivement se tourner vers les cyclosportives en montagne. Pour cette année, pas de grand évènement au programme, l’Etape du Tour ou la Marmotte des Alpes ne figurent pas à mon calendrier. Pour la première nommée, le prix du dossard à 115 € m’a vraiment rebuté, 100 € étant la limite psychologique que je n’arrive pas à franchir. Et puis ces 2 km de chemins en haut du plateau des Glières ou je risque d’exploser mes boyaux à 60 € pièce ne m’enchante pas vraiment… Pour la Marmotte, les inscriptions sont déjà closes depuis longtemps et je m’y suis pris trop tard.
Il me reste donc à trouver une, deux ou trois cyclosportives de haute montagne qui arrivent à se combiner avec mon planning professionnel, familial et de coureur Ufolep dans le Nord. Il y a des dates de course impératives où il faut montrer les couleurs du club, difficile donc d’envisager des déplacements à 700 km de chez moi ces weekends là.
Concrètement, je dois encore choisir entre la Morzine Haut Chablais, le Grand Fondo Santini Mont Ventoux, la Vaujany ou la Chamberienne cyclo par exemple pour pouvoir défouler mes frêles jambes de grimpeur sur les pentes des Alpes. Je n’envisage même pas de déplacement dans les Pyrénées cette année, ce massif étant vraiment trop éloigné de chez moi…
Quelle que soit la cyclosportive dans laquelle je serais engagé, je m’y alignerais avec des ambitions élevées. Vu mon niveau, viser un top 30 sur ces belles épreuves semble être envisageable, à pondérer en fonction de la concurrence au départ. Il ne reste plus qu’à me décider sur la ou les courses que je ferais pour envisager une saine préparation.
Des objectifs classiques mais néanmoins ambitieux
Pour 2018, je me fixe donc des objectifs peu ou proue équivalents à ceux de l’année dernière, la Haute Route en moins. Celui qui me tiens le plus à cœur est certainement de lever les bras à nouveau. Quand on est compétiteur dans l’âme, gagner est un sentiment de satisfaction qui vient récompenser les longues heures passées à l’entraînement. J’aimerais vivement goûter à nouveau à cette sensation !
J’ouvre ma saison ce week-end avec une condition physique à parfaire, mais une motivation intacte pour aller de l’avant. Les semaines à venir seront déjà une belle indication pour savoir si je suis capables de remplir mes objectifs…