Alors que l’année 2018 vient tout juste de commencer, la reprise de l’entraînement s’est faite depuis déjà un bon moment. Le cyclisme est ainsi fait, à peine la saison précédente terminée et un petit break accordé, il faut remonter sur sa machine pour préparer les échéances à venir. Mais avant de me projeter pleinement vers la saison à venir avec de nouveaux objectifs en vue, je vous propose un petit retour chiffré sur une année 2017 au combien exceptionnelle…
Un volume d’entraînement en dent de scie
Pour commencer la saison 2017, nous avons eu l’immense joie d’accueillir un second enfant à la maison, ce qui n’était évidemment pas l’idéal d’un point de vue sportif… Peu importe, je n’allais quand même pas me retrancher derrière cette excuse pour revoir mes objectifs à la baisse. Car en 2017, j’avais rendez-vous avec un de mes plus grands rêves cyclistes, participer à la Haute Route des Alpes.
Avec cet objectif en tête, j’ai rapidement allongé les sorties et privilégié un entraînement qui me préparerait au mieux à la montagne. Ce n’est pas toujours évident quand on habite dans le Nord, mais avec un peu de volonté et d’expérience, on s’en sort très bien ! Les courses classiques du calendrier Ufolep furent du coup un peu délaissées, voici ce que ça donne en chiffres :
- J’ai parcourus pendant la saison 2017 (de novembre 2016 à octobre 2017) 9690 km, soit 1000 de plus que l’année dernière. Cela se décompose en 445 km en VTT, 943 km sur home trainer (merci l’Elite Drivo, ça aide !) et 8302 km sur route. Si ces chiffres sont relativement bons dans l’ensemble, ils cachent une grande irrégularité entre les semaines et les mois. Si le début de saison fut plutôt timide, j’ai dû mettre les bouchées doubles pour être prêt pour la Haute Route, avant de relâcher la pression en fin de saison. Et évidemment, le mois d’août fut celui de tous les records avec plus de 1500 km parcourus, ce qui ne m’étais tout simplement jamais arrivé. Le graphique ci-dessous permet de constater ces écarts dans le volume d’activité…
- 21 jours de course pour 2043 km parcourus, dont 900 km sur la Haute Route et 200 sur l’Etape du Tour. C’est bien la première fois que je parcours plus de kilomètres sur des cyclosportives que sur les courses classiques. Je n’ai d’ailleurs disputé que 9 courses dans le Nord en 2017, c”était trop peu pour pouvoir être compétitif.
- 1 seul top 10, sur une course à Bergues où nous n’étions qu’une vingtaine au départ. C’est clairement le moins bon bilan de ce côté là depuis quelques années, mais j’ai manqué de rythme tout au long de la saison. En courant peu, il est toujours difficile d’être performant, d’autant que le niveau en 1ère catégorie Ufolep commence à être sérieusement élevé.
Ces contre-performances sont quand même à relativiser avec l’énorme plaisir que j’ai pris en participant à l’Etape du Tour puis à la Haute Route, avec un niveau de performance à chaque fois conforme à mes espérances… - Une bonne trentaine de cols franchis pendant la saison estivale, ce qui constitue un vrai leitmotiv dans ma pratique du vélo. Une année sans rouler un peu en montagne a beaucoup moins de saveur à mes yeux…
En analysant toutes ces statistiques, je dois bien avouer que ma participation à la Haute Route a entièrement façonné ma saison, cet objectif étant ancré dans un coin de ma tête à chaque entraînement. Aucun regret, j’y ai vécu une expérience incroyable !
Le vélo avant tout pour s’amuser
Entre la Haute Route, l’Étape du Tour ou encore les Routes de l’Oise (que je n’ai même pas eu le temps de résumé sur le blog…) j’ai avant tout privilégié le vélo plaisir, les moments de partage avec les copains, en oubliant quelques peu le côté performance qui est difficile à assumer quand on travail à temps plein et que les enfants sont encore jeunes…
Avec la Haute Route, je pense que je suis allé au bout de ce que je pouvais faire, car l’enchaînement de ces 7 jours de course m’a laissé dans un état de fatigue que je n’avais jamais atteint. On constate dans ce genre d’occasions que le corps humain est capable de grandes choses, tant que le mental suit.
Pour l’instant c’est toujours le cas, je suis toujours mordu de vélo, cette passion qui m’anime depuis bientôt 20 ans. Tant que mon corps suivra, tant que j’arriverais à concilier le combo travail/famille/amis/vélo, je continuerais à me lancer des défis cyclistes pour m’amuser et passer de bons moments avec mes amis et équipiers.
En attendant de vous en dire plus sur mes objectifs pour la saison 2018, j’adresse à tous mes lecteurs une bonne et heureuse année, réalisez vos rêves, faites vous plaisir et soignez vos relations !